Vodka Lemon

Il existe des personnages qui dès la première renconctre nous sont étrangement familiers. Hamo et Nina ( les personnages du film) sont de ceux-là. Leur histoire aurait pu être en d’autres lieux et d’autres temps, celle de ma famille. C’est cette mémoire partagée qui a nourri la création musicale  de Vodka Lemon .

Musique

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LES 4 SAISONS D’ESPIGOULE

Une petite fanfare, un quintet à cordes, quelques percussions, une ocarina et un accordéon. Une musique qui raconte, thèmes après thèmes la provence profonde ; celle des gens de caractère aux accents qui chantent la comédie et la passion. Au royaume de la  tchatche :  le premier long métrage de Christian Philibert.


Musiques


La critique

Première

par Jean-Yves Katelan

(…) ces fausses improvisations pagnolo-cassavétiennes sont parfaitement organisées, sobrement mises en scène, originalement cadrées, ensoleillement photographiées, délicieusement montées et magiquement mises en musique…

 

MusiqueClassique.forumpro.fr

par Icare

J’ai découvert l’univers musical de Michel Korb au travers de sa formidable partition pour le film de Christian Philibert, Les 4 saisons d’Espigoule. J’ai été d’emblée saisi par des mélodies accrocheuses, des orchestrations insolites pour des danses et des fanfares qui sortent de l’ordinaire. On y entend des flûtes, des ocarinas, du pékou, du saxophone soprano, du basson, de la trompette, plusieurs sortes de clarinettes, du tuba, du trombone basse, des percussions évidemment, de l’accordéon, un quintette de cordes. Le tout sautille, exulte, ironise, jaillit, enchante, émerveille, ensoleille, peut effleurer le grotesque: il peut même y avoir ci et là une pointe de mélancolie…Korb réinvente un peu Rota avec une saveur de Provence et un peu d’étrange.

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Afrik’aïoli

La critique

<< Il est rare et chanceux pour un cinéaste de trouver, dès son premier long métrage, son alter ego musical. Michel et moi nous sommes rencontrés à Espigoule, en 1997, sur le tournage des 4 saisons. Le courant est tout de suite passé et nous avons rapidement jeté les bases d’une véritable collaboration artistique. Notre passion commune pour le cinéma et plus particulièrement pour la musique de film y a largement contribué. Au cours de nos nombreux échanges, je me souviens lui avoir fait écouter des dizaines de B.O. qui m’inspiraient. La recherche des thèmes d’Espigoule a pris de nombreuses semaines car la forme fiction documentaire et la multitude de personnages dans ce film rendaient la tâche difficile. Le résultat est allé au-delà de mes espérances. Dès lors, nous nous sommes plus quittés. Quelques années plus tard, pour « Travail d’Arabe », je souhaitais une bande son qui navigue entre le western et la musique orientale et j’ai été surpris par la rapidité avec laquelle il a réussi à trouver les mélodies, les accords et les sonorités que j’attendais. Avec « Afrik’aïoli », notre relation professionnelle est devenue complètement fusionnelle. Pour ce film, l’exercice était légèrement différent. Nous disposions déjà de l’univers musical des « 4 saisons d’Espigoule » dont il s’agissait de développer les thèmes et les renouveler, ce qu’il a réussi à merveille. Aujourd’hui, sa musique est devenue indissociable de mon univers cinématographique. a travers ces accents de musiques ethniques et méditerranéennes, c’est une véritable dimension burlesque, lyrique et poétique que Michel apporte à mes films, un souffle nécessaire à un cinéma en quête perpétuelle de réalité épique. J’espère que l’avenir nous donnera maintes occasions de poursuivre cette belle et fructueuse collaboration. >>
 Christian Philibert

Musique

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Chez Gino

Une très belle collaboration avec Samuel Benchetrit, un vrai bonheur pour moi d’explorer la musique italienne sur ce film haut en couleur.

 

Musiques

PROPOS DU RÉALISATEUR SUR LA MUSIQUE

Je suis vraiment heureux d’avoir enfin pu collaborer avec Michel Korb. Je lui ai demandé de composer un ou deux thèmes qu’on pourrait jouer aussi bien à la clarinette, avec un orchestre philarmonique, un accordéon ou une guitare… Il en a finalement créé trois, inspiré forcément par Ennio Morricone, Nino Rota… Le thème principal qu’il a enregistré avec un orchestre philarmonique restera comme l’un des plus grands moments de ma vie. Je n’avais jamais vécu ça car c’est la première fois que je travaille vraiment avec un musicien. Jusque là, j’utilisais des chansons ou des musiques préexistantes. La seule fantaisie que je me suis autorisé, c’est la chanson « Our House » de Madness au générique de fin. Parce que j’adore ce morceau et qu’il symbolise parfaitement le côté très années 80 de l’équipe technique de ce vrai-faux documentaire sur Gino. C’est la chanson qu’on a dû écouter le plus sur le tournage
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